Vous êtes Franciliens et le week-end, vous en avez assez de visiter systématiquement les mêmes endroits ? De vous balader toujours dans les mêmes parcs ? Sachez qu’en Île-de-France aussi, il est possible de sortir des sentiers battus.
Pour vous, nous avons déniché 5 activités et expériences atypiques en extérieur et à proximité de chez vous ! Prêts à voir l’Île-de-France autrement ?
Cueillir du safran sur les toits de Paris
En vous promenant dans les rues de la capitale, jamais vous ne soupçonneriez qu’au-dessus de vos têtes pousse désormais l’épice la plus chère au monde… Pourtant, les 4 sœurs cofondatrices de la start-up Bien Élevées ont réussi ce petit miracle de nature en ville.
Cette « maison d’agriculture urbaine » a créé des safranières sur les toits parisiens avec comme objectifs de :
- travailler en circuit très très court ;
- relocaliser une petite partie de la production de cette épice rare, souvent importée d’Iran ou d’Espagne ;
- permettre aux citadins de se reconnecter à la nature.
Depuis 2018, le crocus sativus, fleur rustique économe en eau et en énergie, pousse notamment au sommet :
- de l’Institut du monde arabe (5e arrondissement) ;
- du Monoprix du métro Glacière (13e arrondissement).
Dorénavant, vous avez donc la possibilité de participer à la récolte du safran, perché sur une terrasse panoramique. Au cours de cet atelier inédit, vous percerez quelques-uns des secrets de la culture du safran et vous serez étonné d’apprendre que :
- ces fleurs se cueillent une par une à la main ;
- les 3 stigmates du pistil doivent être coupés avec une délicatesse d’orfèvre ;
- 150 fleurs sont nécessaires pour obtenir 1 g de safran !
Mais attention, la petite fleur violette ne fait rien comme les autres : elle fleurit en automne. Pour prendre part à cette expérience originale, il vous faudra patienter jusqu’au mois d’octobre.
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S’évader au parc de l’Amitié à Rueil-Malmaison
Envie de méditer à l’abri de l’effervescence de la capitale ? Filez en douce… en plein centre-ville de Rueil-Malmaison ! Il abrite une pépite de nature, paysagée avec soin : le parc de l’Amitié.
Ici, vous vous sentez immédiatement ailleurs. Cet écrin de 1,5 hectare où se ressourcer se compose :
- d’un jardin japonais de 2 500 m² empreint de zénitude avec son charmant petit pont se mirant dans l’eau…
- d’un jardin secret ;
- d’un jardin des senteurs où s’épanouissent menthe, absinthe, thym, etc. ;
- d’un jardin Renaissance ;
- d’un théâtre de verdure.
Le parc de l’Amitié présente une autre particularité. La roseraie de l’Impératrice Joséphine de Beauharnais renaît chaque année au printemps, pour rendre hommage à celle qui a marqué l’histoire de Rueil-Malmaison. Quelque 50 variétés de roses distillent leur délicat parfum et s’offrent au regard… des amoureux de l’environnement !
Visiter le cimetière animalier d’Asnières-sur-Seine
Il s’agit de la proposition la plus inattendue de ce top 5 des découvertes insolites en Île-de-France !
Près du pont de Clichy, en bordure de Seine, se trouve le plus ancien cimetière du monde pour animaux. Et pas uniquement pour les chiens et les chats ! Créé en 1899, il a accueilli, post mortem, plus de 90 000 petits (et grands) compagnons à poils, à plumes ou à nageoires :
- des animaux vedettes, à l’instar du chien Rintintin ;
- les animaux de compagnie de personnalités comme Sacha Guitry ou Camille Saint-Saëns ;
- une foule d’anonymes (chevaux, tortues, poissons, canaris, poneys, perruches, hamsters, singes, cochons…).
Tous ont une place dans ce cimetière, qui pourrait s’apparenter au cimetière du Père-Lachaise en version animalière.
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S’offrir une balade nature au fil de la Marne à Joinville-le-Pont
La ligne de chemin de fer de la Bastille, voulue par Napoléon III dans le cadre de la spectaculaire métamorphose de Paris, a été inaugurée au 19e siècle. Les Parisiens empruntaient le train pour venir profiter de leur dimanche au bord de la Marne, s’octroyant du bon temps entre canotage et guinguettes.
C’est dans ce décor bucolique que vous pouvez profiter d’une balade en compagnie d’un guide naturaliste. En suivant les berges de la rivière, vous découvrirez la végétation spécifique des milieux humides et apprendrez à reconnaître les différentes essences.
Bien sûr, avant ou après cette enrichissante promenade, rien ne vous empêche de replonger dans l’ambiance d’antan, en vous installant à la terrasse :
- de la guinguette Chez Gégène à Joinville-le-Pont. Cette institution, ouverte depuis 1918 et rendue célèbre par une chanson de Bourvil, a vu passer de nombreuses célébrités comme Jean Gabin, Robert Doisneau, etc. ;
- de la guinguette de l’île du Martin-Pêcheur à Champigny-sur-Marne.
On y mange à la bonne franquette, en écoutant le clapotis de l’eau… avec cette sensation d’être complètement dépaysé…
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Partir sur les traces des murs à pêches de Montreuil
Les murs à pêches… Pour lever le voile sur cette bien curieuse expression, cette fois, cap sur Montreuil ! Avec, à la clé, un nouveau voyage dans le temps… Entre le 17e et le 19e siècle, la pêche contribua à la renommée de Montreuil.
Le mode de culture de la pêche à Montreuil est original. Les pêchers sont palissés contre des murs recouverts de plâtre. Autrement dit, ils sont taillés de façon à obtenir des arbres de forme plate, avec leurs branches arrimées sur le support.
L’avantage de ce mode de culture particulier ? Les murs emmagasinent la chaleur du soleil le jour et la restituent aux plantations la nuit.
Grâce à cette technique, les arboriculteurs montreuillois savaient comment produire des pêches pouvant peser jusqu’à 400 g ! Ces fruits de luxe étaient très appréciés à la table des rois de France, de la reine d’Angleterre, et même des tsars de Russie.
Pour mesurer l’ampleur prise par cette culture au 19e siècle, il faut savoir que la ville comptait alors 300 km de murs à pêches, soit 600 km de linéaires, occupant plus d’un tiers de la ville !
L’arrivée du chemin de fer sonna la fin d’une belle époque pour les pêches de Montreuil, supplantées par les pêches de Provence, voyageant désormais jusqu’à la capitale.
Aujourd’hui, la société régionale d’horticulture de Montreuil a pour mission de préserver ce savoir-faire ancestral. Il est possible de découvrir le site classé des murs à pêches, héritage précieux d’un riche passé arboricole.
>> Réserver une visite sur les traces des murs à pêches de Montreuil
Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter de belles découvertes insolites !
>> Habiter ou investir en Île-de-France ? Découvrez Seine’Art à Saint-Cloud et Villa Sorrento à Puteaux.
Sources : bienelevees.com, exploreparis.com, decouvrir.asnieres-sur-seine.fr, patrimoinevivantdelafrance.fr, montreuil.fr, tourisme93.com
Crédit photos dans l’ordre d’apparition : Francisco Javier Gil, Isabel2016, Ladybird, Delphotostock, Laurent H. Mercier, Ville de Montreuil, Ville de Montreuil
